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SAN DIEGO RELOADED est actuellement en HIATUS pour une durée indéterminée.
Merci à ceux qui ont partagé cette aventure avec nous Sawyer ♆ You feed the wolf in me 3697701132

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 Sawyer ♆ You feed the wolf in me

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Sawyer A. Kellis
Sawyer A. Kellis
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DATE D'INSCRIPTION : 12/07/2017
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MessageSujet: Sawyer ♆ You feed the wolf in me   Sawyer ♆ You feed the wolf in me EmptyJeu 13 Juil - 18:28


Sawyer Adonis Kellis
I can't drown my demons, they know how to swim

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NOM ▴ Kellis, un patronyme qui détonne dans le paysage américain, un nom mélodieux .
PRENOM(S) ▴ Sawyer, prénom choisi par ma mère, pure Australienne attachée à ses racines, amoureuse de l'originalité. Adonis, donné par mon père. Encore plus unique que le premier, un prénom censé marquer les esprits.
AGE ▴ Vingt-quatre étés au compteur. Vingt-quatre années à n'être que déception.
DATE DE NAISSANCE ▴ Un premier jour de Juillet.
LIEU DE NAISSANCE ▴ Amorgos, la mystérieuse perle des Cyclades.
NATIONALITE ▴ Gréco-américain depuis qu'on m'a forcé à quitté mon île natale.
ORIGINES ▴ La fougue du pays des kangourous qui se mêle au volcanisme hellène.
SITUATION FINANCIERE ▴ Le compte en banque blindé d'activités illégales.
QUARTIER D'HABITATION ▴ La Jolla, appartement avec vue sur le Pacifique, et rempli de souvenirs amers.
ETAT CIVIL ▴ Célibataire en cours de divorce. Le coeur en bandoulière.
ORIENTATION SEXUELLE ▴ Les courbes féminines, les peaux sucrées, les yeux de biche.
OCCUPATION ▴ Fou du volant aux heures où la Lune est reine. Rien d’officiel.
GROUPE ▴ Unsteady.
AVATAR ▴ J. Edlind.
   

     
Beneath the skin

     
Le charisme explosif qui attire immédiatement l’oeil, comme un aimant. L'insolence au premier regard, la provocation après plusieurs minutes d'observation. L’image d’un mec sûr de lui, un mec parfaitement conscient de ses charmes. Et mes prunelles monochromes qui viennent fracasser l'univers de leur peine presque palpable. Le magnétisme déstabilisant d'un type brisé, qui kidnappe l’attention, impossible de détourner le regard alors que je t’impressionne. Ce physique d’Apollon qui en met plein la vue, l’indéchiffrable derrière ce masque d’arrogance qui t’éclate au visage. Malgré tout une grande chaleur à travers mon sourire quasi omniprésent, l’air à la fois inaccessible et facilement sociable. Des petites paillettes dans les yeux quand mon rire s'élève dans les airs. C’est mon ambivalence qui te trouble, l’insaisissable valse des émotions que je dégage.

   
Behind the screen

   
TYPE DE PERSONNAGE ▴ inventé
PSEUDO ▴ Jay K.
AGE ▴ Tout juste vingt-six ans.
DOUBLE-COMPTE ▴ Pas encore.
TA PRÉSENCE SUR LE FORUM ▴ Everyday !
COMMENT AS-TU CONNU WSD ? ▴ Je l'ai créé avec le mexicain Rolling Eyes
UN PETIT MOT ? ▴ Jovouzaim mes cactus ♥️.
CODE DU RÈGLEMENT ▴

     
(c) Never Utopia


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Sawyer A. Kellis
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MessageSujet: Re: Sawyer ♆ You feed the wolf in me   Sawyer ♆ You feed the wolf in me EmptyJeu 13 Juil - 18:29

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Storyline


   
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▴▾▴

Des éclats de verre jonchent le parquet. Des éclats de voix qui résonnent dans la pièce. Mon coeur en éclats. Ma vie en éclats. Des éclats, partout. Rien que des éclats.

▴▾▴

Tu viens de fermer la porte de la salle de bains pour te doucher, quand ton téléphone se met à sonner. Je suis pas du genre à te surveiller, nan. Mais étrangement, la vue de ce nom sur l’écran réveille chez moi un mauvais pressentiment. Ta meilleure amie. Ta colocataire avant que tu viennes t’installer chez moi. Vous partagiez toujours tout. D’un tube de rouge à lèvres à ta petite culotte en dentelle. J’ai toujours trouvé ça extrémiste. Mais en soit, ça me regarde pas tant que ça. Un coup d’oeil vers le couloir. Apparemment, t’as pas entendu la sonnerie. Qui se coupe d’elle-même quelques instants plus tard, suivie par un léger bip signalant un message vocal. C’est tout doucement que je prends le téléphone entre mes mains, et sans savoir pourquoi, je le porte à mon oreille afin d’écouter ce fameux message. Une seconde. Une toute petite seconde. Un infime espace temps, qui a finalement fait valser tout mon équilibre. Une décision qui a radicalement changé le cours de mon existence.

« Ouais Gess’, c’est Ashley. T’en es où dans ton "opération persuasion" avec Sawyer ? Faut que tu lui bourres le crâne pour qu’il te fasse un gosse ! T’étais pas censée rester avec autant de temps. Nan parce que je commence à manquer de thunes moi, ça devient compliqué. Bon, rappelle-moi. »

Je sais pas combien de temps je suis resté en apnée. Le fait est que j’ai simplement oublié de respirer un moment. Puis je me prends la réalité en pleine gueule. Les rouages de mon cerveau se remettent à fonctionner brutalement. Plus que les mots, je comprends les phrases. Leur sens. Je comprends que ma vie est en train de s’écrouler. Je réécoute la voix d’Ashley à travers le téléphone. Une fois. Deux fois. Les mots ne se changent pas. Le message est toujours là. A l’intérieur de mon corps, c’est quelque chose d’indescriptible qui se produit. C’est à la fois le vide le plus profond, et le bordel le plus chaotique qui soit. Incapable de bouger, je reste planté là. Assis sur le canapé. A réaliser que depuis dix mois, je ne vis rien d’autre qu’une belle mascarade. A réaliser que cette anneau qui entoure mon annulaire, n’est qu’une illusion. Un leurre. Un piège.

▴▾▴

Le moteur gronde, en réponse à celui de la caisse à côté de la mienne. A l’intérieur, un type que je connais depuis un moment, pour l’avoir croisé dans chacune des courses auxquelles j’ai participé ces dernières semaines. Ce soir, c’est la grande finale. Ce soir, tout est permis. Et c’est lui contre moi. Sur la ligne de départ, une jolie demoiselle avec son drapeau à la main. Elle me fixe, me sourit. Je lui souris en retour. Elle est plutôt pas mal, je dois l’avouer. Mais mon objectif, c’est remporter la course. Et rien ne me détournera de mon objectif. Elle agite le drapeau, on démarre sur les chapeaux de roues.

La ligne d’arrivée. Je la passe le premier. La foule m’acclame, et quand je sors de ma voiture, c’est avec le sourire. Ce soir, j’ai gagné un sacré pactole. Je félicite quand même l’autre pilote, c’est un type cool. Il l’a jouée réglo. Une main se glisse autour de ma taille et m’attire plus loin. C’est la nana avec son drapeau. Qui n’a plus son drapeau d’ailleurs, mais un sourire enjôleur. Mon coeur s’accélère. Cette fois, c’est pas l’effet de l’adrénaline.

« T’as été au top. Moi c’est Gessica, avec un G ! Enchantée ! »

Des battements de cils. Mon regard qui ne peut définitivement plus quitter le tien. C’est ce qu’on appelle le coup de foudre. Ou le coup du sort.

▴▾▴

- TU TE FOUS DE MA GUEULE ?

D’un coup avec mon bras, j’envoie valser notre photo de mariage et le vase qui lui tenait compagnie. Je m’approche de toi, de sorte que nos souffles se mêlent. Mais cette fois, c’est pas pour échanger un baiser. C’est l’impulsivité qui me dirige, la colère qui me guide. J’ai envie de te détruire d’un seul coup. T’anéantir. Te faire disparaître de ma vie.

Y’a aucune trace de panique dans tes yeux. Y’a que ce sourire. Ce sourire tordu. Ce sourire mauvais.

Je comprends pas. Comment on en est arrivés là ? Comment t’as pu me faire ça ? Pourquoi ? Toi et moi, c’était parfait. Jamais Gess’ sans Sawyer. Jamais Sawyer sans Gess’. Indissociables. Complices. Ma première relation sérieuse. La première fois que mon coeur s’est emballé pour une nana. J'étais fou amoureux de toi. Tellement, qu'après seulement un mois de relation, je t’ai demandé ta main, persuadé que t’étais la bonne. La femme de ma vie. Un mois plus tard, on était mariés, heureux, comblés. Enfin, c'est ce que je croyais. T’es qu’une putain d’arnaqueuse. Tu m’as manipulé. Tu t’es servi de mes sentiments pour profiter de mon fric. C’était ça ton plan. Que je te fasse un enfant, que tu te barres, et que je te doive une pension à vie. T’es qu’une garce. Une putain de garce.

▴▾▴

Assis par terre au milieu des morceaux de verre. En pleine réflexion. Une bouteille de whisky à la main.

Je suis né en Grèce, sur cette petite île inconnue de tous, Amorgos. Pendant dix ans, ma vie s’est déroulée sans accroc. Jusqu’à ce que ma mère décide qu’on déménage tous aux Etats-Unis, pour les affaires. Direction San Diego, pas loin de la Cité des Anges, à ce qu’il paraît. Pour moi, ça a été le début de ma descente aux Enfers.

Mes parents, quand j’y pense, incarnent cet idéal que je me fais du couple. Ma mère est venue en Grèce tout droit d’Australie, pour ses études dans le commerce. Et elle n’est plus jamais repartie après avoir rencontré mon père. Ensemble, ils ont monté leur entreprise. Aujourd’hui, ils sont les dirigeants d’une grande marque de voitures. Ils sont fusionnels. Jamais l’un sans l’autre plus de quelques instants. Jamais de cris. Jamais d’insultes. J’ai grandis avec ce modèle sous les yeux. M’imaginant que c’était pour tout le monde pareil. Que c’était ça l’Amour avec un grand A. Un truc comme dans les films. En mieux. Mon expérience à moi, m’a bien vite fait redescendre sur Terre.

Et je perds le fil des gorgées que j’aligne. Quand cette liqueur amère est mon plus grand réconfort.

Asher, mon petit frère. La fierté de la famille. A vingt ans, sa vie est bien meilleure que la mienne. Tout lui réussit. Il fait des études de commerce pour suivre les pas des parents, reprendre l’entreprise. Il a une petite-amie plus que correcte. Quand moi, je suis loin d’avoir un palmarès de folie. J'ai jamais eu de relation amoureuse stable, hormis mon mariage, sur lequel au final, je me suis trompé sur toute la ligne. Je vais me retrouver divorcé à 24 ans, j'ai pas de boulot officiel, et pour couronner le tout, je traîne dans des trucs pas très nets. Mes parents ont la sale manie de nous comparer lui et moi, mais ça change rien à notre complicité. On est très proches, et en tant que grand frère, même si je suis pas forcément un bon exemple, j'essaye de lui donner de bons conseils.

S’affaler un peu plus contre le mur. Chuter davantage encore. Se noyer, dans les tourments perdus dans le fin fond de ma bouteille.

La Californie, hein ? Nouveau pays, nouveau départ, nouvelle vie. Le paradis, à ce qu’il paraît. Pas facile de s'adapter lorsqu'on perd toutes ses attaches. J’avais déjà des bases en anglais. Enjolivé par l’atypique accent australien. Mais il a fallu repartir de zéro pour le reste. La masse de travail de mes parents a considérablement augmenté, alors on les voyait moins souvent. Heureusement, Asher et moi, on a grandit, et ne plus avoir maman et papa dans nos pattes a finalement été une bonne chose.  En cours, j'avais du mal à tenir en place, au grand désespoir de ma mère. Pourtant, je n'étais pas si mauvais. Mais rester les fesses collées à une chaise toute la journée, c'était pas pour moi. J'ai donc arrêté mes études prématurément, après le lycée, malgré le désaccord de mes parents. Encore une désillusion pour eux. Le seul problème, c'est que je suis pas celui qu’ils aimeraient que je sois. Et voir la déception dans leurs yeux, c'est comme si une lame venait doucement torturer mes entrailles. J'avais du potentiel, je l'ai foutu en l'air. Et même si ma belle gueule me permettrait d'avoir un vrai métier, pour eux, ça n'irait toujours pas. Parce que mon frère fait des études de commerce, parce qu'il ira loin, et que moi, je perds mon temps avec des choses qui, selon eux, ne mèneront nulle part.

Il est glacial, ce ricanement. Semble presque sorti d’un autre corps que le mien. Un éclat entre mes doigts. Un petit bout de ma vie passée.

Ma vie ici se résume à faire plus ou moins ce que je veux la journée. Prétexter un job à faire dans le coin. Je me balade, je traîne. Je vois des gens, je vais au bar ou je reste chez moi à écrire des nouveaux textes pour mes chansons. Et quand la nuit tombe, c'est là que tout commence, que ça devient intéressant. C'est là que je me révèle, sans censure. Je fais ce que j'aime, et j'excelle dans ce domaine. Quand j'entends les moteurs gronder, que ma main droite enchaîne les passages de vitesse pendant que la gauche négocie les coups de volant, je plane. C'est la seule chose que je réussis. Et ça me fait me sentir tellement vivant. J'ai un faible pour les sensations fortes en général. J'aime me doper à coup d'adrénaline, sentir mon coeur tambouriner dans ma poitrine, avoir le souffle court et sentir le sang pulser au creux de mes veines. Déjà tout petit, la vitesse me fascinait. Et puis j'ai découvert les courses de rue par hasard, un soir de perdition dans les quartiers sombres en marge de San Diego. C'est devenu mon activité, ma source de revenus. Officiellement, pour justifier la somme sur mon compte, je fais des petits boulots par ci par là. Mais la vérité, c'est que j'ai pris goût à l'illégalité.

Vitesse. Bolides. Crépuscule. Gessica. Gess. Gess. Encore une gorgée. Doigts qui écrasent le petit morceau translucide. Perle tranchante aux reflets si attirants.

▴▾▴

- Sors d’ici. SORS DE CHEZ MOI !

J’veux pas d’explication. J’veux plus de tes mensonges. J’veux plus de ton putain de sourire qui m’a embarqué dans tout ce merdier. A quelques centimètres de ton visage, je hurle à plein poumons. C’est pas dans mes habitudes. Mais c’est l’apocalypse dans ma tête. Faut que ça sorte. Faut que ce poison quitte mon corps. Faut que tu quittes ma vie.

▴▾▴

Petit éclat entre mes doigts. Aussi aiguisé que le couteau que tu m’as planté dans le dos. Lame de cristal effilée. Vestige de la bulle qui protégeait la photo de notre mariage. Où nos sourires flottent encore, étalés sur le sol, figés à jamais. Sept. Sept jours que j’ai demandé le divorce. Sept jours que je ne suis plus que l’ombre de moi-même. Un débris parmi les débris. La pièce dans le même état depuis que t’es partie. Sept nuits à en perdre la notion du temps. Sept. Sept. Sept.

Mon emprise qui se ressert sur le bout de verre. Ma paume qui se referme dessus. Mon bras qui se tend.

UN. Tes éclats de rire en bruit de fond.

- Sawyer, laisse-moi te parler. On peut ptète s’arranger !
- DEGAGE PUTAIN, SORS DE MA VIE !


DEUX. Tes lèvres au goût de cerise qui se pressent contre les miennes.

- Sawyer Adonis Kellis, voulez-vous prendre pour épouse Gessica Mary Thornwell, vivre ensemble dans le respect de la loi divine et les liens sacrés du mariage ? Promettez-vous de l'aimer, de la chérir, de l'honorer et de lui être loyal, dans la santé et la maladie ? Et, renonçant à toute autre, de lui rester toujours fidèle, tout au long de votre vie ?
- Oui, je le veux.


TROIS. Nos corps en accord qui s’emmêlent avec les draps.

- Tu sais, je crois que t’es vraiment l’homme de ma vie Sawyer. T’es un peu le mec idéal.
- J’suis pas parfait, loin de là.
- T’es parfait pour moi, c’est tout ce qui compte.


QUATRE. Ta jolie robe blanche dans laquelle tu resplendis.

- CASSE-TOI GESSICA ! CASSE-TOI !
- Mais attends, je…
- BARRE-TOI ! JE TE JURE, SORS !


CINQ. Ces petites étoiles dans tes prunelles quand tu me regardes.

- Tu me fascines.
- Ah ouais ?
- Ouais. T’es intriguant un peu. T’es super intéressant. Intelligent tout ça. J’aime bien.
- On m’avait jamais dit ça avant.


SIX. Ton doux parfum sur ma peau, aussi sucré qu'un bonbon.

- Ne me touche PAS ! T’es qu’un connard Sawyer !
- Je veux plus JAMAIS voir ta gueule dans les parages. Jamais, t’as pigé ?
- Retourne voir tes putes ! T’as jamais rien réussi dans ta vie ! J’ai été la meilleure chose qui te soit arrivé !
- C’était même pas réel. C’était du bidon. T’es qu’une putain d’actrice ! CASSE-TOI ! CASSE-TOI !


SEPT. Ce putain de sourire qui m’a retourné le coeur.

Sept entailles qui tâchent mon épiderme. Et faire sortir cette douleur qui refuse de me laisser le moindre répit. Crisper mon corps désormais déchiré, balafré. Purger mon âme de ce poison auquel tu m’as rendu accro. Laisser le chagrin, la déception, la peine aux reflets carmins, couler. Couler hors de mes veines. Couler hors de ma vie. Ma vie qui s’effrite sous mes yeux. Ma vue qui se trouble. Mon être tout entier qui se désintoxique lentement de mon héroïne. Et perdre connaissance au milieu de ce qui reste de notre histoire. Une image déchirée au filigrane vermeil. Des éclats. De toi. De moi. De nous. Des éclats de sang. De larmes. De rage. Partout. Des éclats. Rien que des éclats.

   
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